Quelques réflexions sur la discrimination "positive"...
L’expression est très malheureuse : la discrimination, par nature, est « négative »…
Cela dit, il est certain que, pour l’éducation et pour l’emploi, on n’a pas les mêmes chances, selon le nom que l’on porte et le quartier où l’on habite, selon qu’on est un homme bien portant ou une femme handicapée. Il y a là une injustice qu’il faut essayer de corriger mais le nom du remède est vraiment mal choisi.
Doit-on généraliser les CV anonymes ? C’est là une piste, mais elle a ses limites. En effet, ce type de CV supprime sans aucun doute une première barrière qui écarte de certains emplois, des personnes dont le nom a une consonance étrangère et qui habitent une « zone ». Mais, au final, avant toute embauche, le candidat aura forcément un entretien et devra dévoiler ses cartes. Et l’employeur risque de choisir le candidat au nom bien français et implanté dans un quartier sans risques…
Le drame, aujourd’hui, c’est que nous sommes dans une période de chômage qui va s’accentuer. En période de plein emploi, la question se poserait avec moins d’acuité…
Doit-on réserver des places dans les grandes écoles aux personnes d’origine étrangère ? Pourquoi pas ? Ce serait une façon de rétablir l’égalité des chances. Mais quels critères choisir ? Ne risque-t-on pas de promouvoir certaines minorités aux dépens d’autres minorités ? Ne risque-t-on pas de créer des inégalités en voulant rétablir l’égalité ?...
On le voit, CV anonymes et places réservées dans les grandes écoles ne sont pas la panacée. Mais, la devise de notre pays – Liberté, Egalité, Fraternité – ne porte-t-elle pas en elle tous les remèdes à toutes les discriminations. Car, si la liberté et l’égalité sont insuffisantes, un élan de fraternité devrait combler ce manque… HL
Cela dit, il est certain que, pour l’éducation et pour l’emploi, on n’a pas les mêmes chances, selon le nom que l’on porte et le quartier où l’on habite, selon qu’on est un homme bien portant ou une femme handicapée. Il y a là une injustice qu’il faut essayer de corriger mais le nom du remède est vraiment mal choisi.
Doit-on généraliser les CV anonymes ? C’est là une piste, mais elle a ses limites. En effet, ce type de CV supprime sans aucun doute une première barrière qui écarte de certains emplois, des personnes dont le nom a une consonance étrangère et qui habitent une « zone ». Mais, au final, avant toute embauche, le candidat aura forcément un entretien et devra dévoiler ses cartes. Et l’employeur risque de choisir le candidat au nom bien français et implanté dans un quartier sans risques…
Le drame, aujourd’hui, c’est que nous sommes dans une période de chômage qui va s’accentuer. En période de plein emploi, la question se poserait avec moins d’acuité…
Doit-on réserver des places dans les grandes écoles aux personnes d’origine étrangère ? Pourquoi pas ? Ce serait une façon de rétablir l’égalité des chances. Mais quels critères choisir ? Ne risque-t-on pas de promouvoir certaines minorités aux dépens d’autres minorités ? Ne risque-t-on pas de créer des inégalités en voulant rétablir l’égalité ?...
On le voit, CV anonymes et places réservées dans les grandes écoles ne sont pas la panacée. Mais, la devise de notre pays – Liberté, Egalité, Fraternité – ne porte-t-elle pas en elle tous les remèdes à toutes les discriminations. Car, si la liberté et l’égalité sont insuffisantes, un élan de fraternité devrait combler ce manque… HL