Une nouvelle façon de faire grève ?...

Publié le par HL

   Les grèves, qu’elles soient de revendication, de colère ou d’inquiétude, me semblent des moyens archaïques et indignes de nos sociétés modernes et civilisées. Des hommes et des femmes responsables ne devraient-ils pas réussir à s’accorder sur le juste et sur le possible, par le simple jeu des discussions et des négociations ?...

   Telle n’est pas la réalité. Hélas. Mais pourquoi, alors, ne pas prendre modèle sur ces employés d’EDF en dépannage dans le sud-ouest, qui ont décidé de faire grève et accepté de perdre une journée de salaire, tout en continuant à travailler, pour ne pas pénaliser davantage les victimes de la tempête ?... Bel exemple à méditer !...

   Et alors, pourquoi les grévistes de demain, pour ne pénaliser personne, ne travailleraient-ils pas les jours de grèves et pourquoi leurs salaires de ces jours-là, ne seraient-ils pas affectés à des fonds de solidarité, à des œuvres humanitaires ou à des associations caritatives ? Ils s’exprimeraient ainsi avec autant et même plus de force. Ils ne perdraient rien et qui plus est, ils gagneraient la sympathie de tous.

  Certes, le travail et les services étant assurés, il n’y aurait plus de pression sur les employeurs ou sur le gouvernement. Mais, en retour, quelle popularité auprès du public !...

   Qu’en pensez-vous ?...  -  HL

 

Publié dans chroniques-henri

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Y
Bien d'accord avec le côté impopulaire et non constructif de la grêve.Je crois beaucoup au travail d'explication, de pédagogie auprès du public (et non de lobying) pour convaincre que certaines revendications sont justifiées.Cependant, travailler sur la popularité des infirmières qui le sont déjà (à titre d'exemple) , suffirait-il à leur obtenir des conditions de travail décentes ? Je n'en suis pas sûr...Cependant, il est sûr que les syndicats ont insuffisemment investi dans la recherche d'alternatives à la grêve.
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