Après le naufrage d’immigrés aux Canaries

Publié le par HL


   Il ne se passe pas de semaine, sans que les médias nous apprennent le naufrage et la noyade, sur les côtes italiennes ou espagnoles, d’immigrés venus d’Afrique.

   Pour risquer ainsi sa vie – et si souvent trouver la mort – il faut ne plus rien avoir à perdre. Aussi, ces drames – devant lesquels nul ne peut rester insensible - sont la marque de la terrible misère de certains pays d’Afrique.

   Dire que notre planète a largement de quoi nourrir six milliards et plus d’habitants ! Malheureusement, les richesses sont aux mains de minorités. Malheureusement, des pays qui assuraient par eux-mêmes leur subsistance, ont été lancés – par des gouvernants et des économistes irresponsables – dans de vastes monocultures et sont victimes, maintenant, de la famine…

   Les pays les plus riches – dont la France – font tout pour endiguer ces arrivages d’immigrés. Mais les murs les plus épais n’arrêteront pas les clandestins. Rien n’empêchera jamais les fleuves de courir vers la mer. Pour inverser ce courant il n’y a qu’une solution, qu’une seule : rendre autonomes les pays où sévit la misère. C'est-là une tâche d'autant plus gigantesque que l'on ne parvient même pas à éradiquer la misère dans nos pays qui, pourtant, sont riches !... Et pourtant, je le répète, c'est la seule solution.

   Et qu’on le sache bien, tous les murs sont destinés à tomber. Les Alliés ont franchi le mur imprenable de l’Atlantique. Le mur de Berlin a fini par tomber. Le mur que construisent les Américains pour arrêter les Mexicains, et celui des Israéliens contre les Palestiniens, sont contournés et tomberont à leur tour. Ce sont les réponses du désespoir et de la peur devant des migrations qui sont irréversibles. - HL

Publié dans chroniques-henri

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article